Des étudiants en sciences ont testé leurs expériences sur leurs camarades... celles-ci n'ont pas toujours donné le résultat souhaité. Oups !
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| | | Pay me A visit [Timothy L.] |  |
| | | Auteur | Message |
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Michelle Thann
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|  Sujet: Pay me A visit [Timothy L.] ![Pay me A visit [Timothy L.] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Lun 10 Nov - 1:06 | |
| "Someone call the ambulance..There's gonna be an accident.
I'm coming up on infrared, there is no running that can hide you,
Coz I can see in the dark.
I'm coming up on infrared, forget your running, I will find you."
Je courais, courais . Je me retournai . Quelque chose me poursuivait ? Il fallait que je continue à courir . Pourquoi est-ce que j'étais si lente ? Où étais-je ? Des couloirs . Partout . Je trébuchais, m'écrasais sur le sol .
"One more thing before we start the final face-off,
I will be the one to watch you fall,
So I came down to crash and burn your bagger's banquet.
Someone call the ambulance..There's gonna be an accident."
Placebo sonorisait encore mes oreilles lorsque j'ouvris les yeux sur le plafond de ma chambre que je connaissais si bien pour l'avoir contempler des nuits entières comme en plein jour . Je n'avais pas fait de cauchemars depuis très longtemps . Ces derniers mois, j'avais d'ailleurs si peu dormi, que j'atteignais rarement un stade assez avancé de sommeil pour réussir à rêver. Et voilà qu'après des mois je réussissais à enfin atteindre un sommeil assez lourd, et il fallait que je fasse des cauchemars qui me donnait l'impression désagréable au réveil, que je ne m'étais pas reposée.
J'enlevais mes écouteurs, le son me semblait trop fort tout à coup et regardais ma montre avec appréhension . Combien de temps avais-je réussi à dormir cette fois ? 14h . Je soupirais en constatant qu'il s'était à peine écoulé deux heures depuis que je m'étais allongé sur mon lit que je trouvais de plus en plus confortable avec le temps . Je tournais sur le côté en faisant une grimace et en fermant mes yeux avec force comme pour m'obliger à me rendormir . Rien à faire . Mon cycle de sommeil était complètement détraqué .
Je restais un moment immobile à me demander quand je commencerais enfin à prendre des somnifères . A 19 ans ? Avoir déjà besoin de ça... J'avais une telle aversion pour les médicaments, enfin pour la médecine en générale, du moins lorsqu'elle me concernait . Ma tendance à multiplier fractures et diverses blessures m'avait si souvent conduit à l'hôpital, que j'avais développé une aversion très puissante contre le monde médical . J'étais le genre de fille qui en crachant du sang après 10 jours d'angine, expliquait que ce n'était rien et qu'il était inutile de consulter un médecin . Je devais admettre que c'était un peu ridicule, mais on a tous des petites choses qu'on déteste, peu importe qu'elles nous soient bénéfiques ou non . Je finis par renoncer et me lever du lit en ramenant mes cheveux en bataille en arrière .
Je jetai un coup d'oeil circulaire à la pièce à la recherche d'une veste, mon marcel blanc ne me tenant plus suffisamment chaud une fois debout . Ma chambre ne ressemblait pas vraiment à celle d'une petite fille modèle, elle n'avait d'ailleurs rien de très féminin . Elle était simple . Légèrement désordonnée, mais pas désagréable . Pour toute décoration, des affiches de cinéma de mes films favoris étaient accrochées aux murs . Sur mon bureau trôné l'ordinateur portable pour lequel j'avais passé tout un été à travailler, il était entouré de tout un tas de papiers et de livres . Machinalement, j'allais vers mon antique télévision et l'allumais sur une des seules chaînes que je captais . Je ne voulais pas de cette télévision beaucoup trop ecombrante, mais ma mère m'avait carrément forcée à la garder . Elle avait obligé mon oncle à la porter jusqu'ici et elle était si lourde qu'elle n'était pas déplaçable, pas pour moi du moins . Je ne la regardais que très rarement mais j'avais l'habitude de ce bruit de fond .
J'étais soulagée de ne pas avoir cours cet après midi, ma journée de demain en revanche était chargé . J'ouvris l'ordinateur et me laissais tombé sur ma chaise . Pas de nouveaux mails . Tant mieux . Je réfléchissais une seconde pour savoir si j'avais un devoir à rendre dans les prochains jours . Rien ne me vint à l'esprit .
Je fis l'erreur de passer dans la minuscule salle de bain . C'était là où se trouvait mon seul et unique miroir, je n'aperçus que brièvement mon visage, mes j'avais vite vu les cernes qui soutenaient mes yeux bleus-verts . Je n'avais jamais eu de cernes avant . Je soupirais une nouvelle fois, et regagnais la chambre . Je n'avais pas envie de faire grand chose . Je regagnais alors le lit au centre de la pièce et m'allongeais à nouveau dessus . Mon regard se posa sur la télévision . C'était nul à n'en pas douter . Je l'éteins préférant attraper mon livre de chevet du moment . Ma mère appelait ça un pavé, j'appelais ça un régal . Je basculais sur le ventre et me replongeai dans l'univers de fiction qui me plaisait tant aussitôt .
Un bruit inhabituel me sortit de ma rêverie cependant . Quelqu'un venait-il de frapper à la porte ? J'avais rarement des visites, si ce n'est de certaines associations étudiantes . Mais ce bruit là provoquait toujours un stress en moi, il signifiait que j'allais devoir parler à quelqu'un qui n'était pas attendu . Difficile pour moi . Je me levai rapidement, et consultais le juda par réflexe avant d'ouvrir la porte, un peu surprise . Alors celle-là je ne m'y attendais vraiment pas .
"Tim' !" lachai-je sur un ton qui cachait au mieux ma surprise, après l'avoir contemplé pendant une seconde . Aussi loin que je me rappelle, il n'était jamais venu dans ma chambre. Du moins pas par lui-même . Ces derniers temps il avait eu des réactions bizarres, défois il semblait m'adorait, d'autre il m'évitait . Il était plutôt difficile à suivre .
Je me reculai légèrement, lui laissant le champs libre pour entrer . | |
| | | | Timothy Larsen
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| | Sujet: Re: Pay me A visit [Timothy L.] Jeu 13 Nov - 21:22 | |
| Dieu ce qu’une matinée peut paraître longue lorsqu’on se force à se rendre au cours. Il faut admettre qu’il est plutôt rare que le studieux jeune homme peine à se rendre au cours. Etudier n’a jamais été une corvée puisque les sciences sont plus que l’objet de ses études mais bien une passion qu’il a cultivé dès sa plus tendre enfance. Toutefois, aujourd’hui, il lui trottait dans la tête une idée bien loin de toutes ses théories scientifiques, ses théorèmes cartésiens, ses études du sang, d’hémoglobine et de l’ADN. Il pensait à sa visite chez sa mère, ce qu’il en avait ramené et ce qu’il allait en faire.
En effet, sa belle-mère, veuve de son père qu’il côtoya durant toute sa petite enfance selon les volontés de son défunt père inconnue, l’invita à se joindre à leur table pour un repas familial. Timothy, aimant sa mère du plus profond de son cœur, se sentait terriblement coupable d’avoir été contraint d’accepter puisque la mère de Lauren finance les études du scientifique. Dès lors, il s’arrêta une petite heure chez celle qui le mit au monde, celle qui sacrifia sa vie pour offrir à ses enfants le meilleur, celle qui, courageuse, éleva les deux Larsen seule, celle qu’il admirait et qu’il chérirait, ne l’abandonnant sous aucun prétexte. C’est donc en désaccord entre ses envies et ses obligations, il aida sa mère à ranger des photos, de vieux tiroirs et ensemble, il se souvenait de souvenirs de leur enfance jusqu’à ce qu’il découvre dans le fond du dernier tiroir de la commode de la vieille chambre, une relique qui, il le savait, pourrait plaire à Michelle.
Michelle.
Depuis combien de temps n’a-t-il pas pensé à elle ? Depuis combien de temps n’a-t-il plus été la voir ? La relation qu’il entretenait avec cette jeune demoiselle n’est faite ni d’amour ni d’amitié. Ses sentiments sont un bémol au premier et un dièse pour le second. Il ne sait comment les nommer, Est-ce vraiment possible ? Un jour il rêve de sa compagnie et le lendemain, il peut ne lui adresse que deux mots. Un pour la saluer et l’autre pour la quitter. Il savait qu’il régnait un paradoxe qui parfois parvenait à l’inquiéter mais en découvrant cette jolie relique appartenant sans doute à sa grand-mère, Louise, sa mère lui offrit après qu’il ne la quémande dans un but honnête et révélé. Ce but, l’offrir à cette mystérieuse jeune fille.
Ce matin, lorsqu’il rejoint les bancs de l’amphithéâtre, il hésita longuement entre chercher après elle dans les couloirs où lui rendre une petite visite après les cours. Il avait bien cherché à la joindre mais son GSM semblait éteint, à moins qu’elle ne soit victime de problème de réseau. Quoiqu’il en soit, lorsque résonna la cloche annonçant qu’ils étaient libres jusque deux heures de l’après midi, Timothy choisit de quitter l’université pour rejoindre le campus. Il avait un cadeau pour Michelle depuis plus de 36 heures et il trépignait d’impatience comme une enfant à l’idée de voir ses yeux briller lorsqu’il lui offrirait ce cadeau dont la valeur est plus sentimentale que pécuniaire.
C’est étrange, il arrivait à se demander s’il ne s’était pas tromper.
Est-ce qu’il parviendrait à lui faire plaisir ?
c’est étrange comme ce genre de petit chose pouvait tenir à cœur le jeune homme qui, avouons-le, n’avait aimer qu’une seule fois sincèrement depuis le début de son adolescence. Ce fut un échec. Un tel échec qu’il parvenait à se refermer comme une huître.
Repassant par sa chambre pour récupérer l’emballage, il se dirigea vers le bâtiment où logeait les filles et se présenta devant la porte de la jeune femme dans un jean’s impeccablement repassé, de couleur foncée et un gilet ligné gris et mauve par-dessus, il frappa deux fois, attendant patiemment derrière la porte que la jeune femme lui ouvre si d’aventures elle était bien présente. C’était apparemment le cas puisque, surprise, elle l’interpella avant de s’écarter légèrement pour le laisser entrer.
« Je ne te dérange pas j’espère… » dit-il en acceptant l’invitation tacite d’entrer.
« Ca fait juste un petit moment qu’on ne sait pas vu et j’avais envie de te voir… Tu vas bien ? Tu as l’air vraiment fatiguée ? c’est une idée ? » l’interrogea-t-il en tenant toujours dans sa main droite un petit sac plastique contenant le cadeau destiné à Michelle. Jetant un coup d’œil autour de lui, cherchant à découvrir ce à quoi pouvait bien passer son temps la jeune femme. Un livre plus gros qu’elle était disposé sur son lit.
«Tu lisais ? C’est quoi ? » | |
| | | | Michelle Thann
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| | Sujet: Re: Pay me A visit [Timothy L.] Sam 15 Nov - 14:15 | |
| J'avoue que je cachais sans doute difficilement ma surprise . Timothy était un des garçons les plus lunatiques que je connaissais . Du moins il l'était vraiment avec moi . A chaque fois, je ne savais pas à quoi m'en tenir . Aujourd'hui semblait faire partie des jours où il m'aimait bien, il avait l'air plutôt amical, et surtout il s'était déplacé jusqu'ici . Ma curiosité, évidemment, était quelque peu suscitée par cette visite . Je passai très rapidement en revue dans ma tête les raisons qui pouvaient l'avoir conduit ici . Un quelconque rapport avec les cours ? Non, on en avait pas vraiment en commun . Rien ne me vint en fait . Le mystère restait entier .
Je m'écartai légèrement quand Tim' passa la porte . Me déranger ? Je faillis sourire . Evidemment qu'il ne me dérangeait pas, pas que je m'ennuyais, loin de là, mais mes activités précédentes étaient loin d'être importantes .
"Non, non rassures toi," répondis-je d'une voix que je trouvais moi même étonnamment agréable puisque c'était les premiers mots prononcés depuis mon réveil quelques instants plus tôt . Je refermai la porte après lui, réduisant étrangement la pièce tout à coup .
Je me sentis immédiatement mal à l'aise après ce geste . En effet quand je me retournai vers Tim' j'avais l'impression que la chambre était trop petite pour deux personnes et qu'il ne se fondait absolument pas au décor . Je le détaillai en moins d'un seconde de la tête au pied sans même qu'il ne put le remarquer . Mes yeux me donnaient l'avantage de la rapidité . Je remarquais le moindre détail, enfin surtout dans le cas précis l'absence du moindre pli sur son jean, et son gilet élégant . Il avait un air soigné, plutôt égal à lui même . Voilà qui augmenta mon malaise . Je n'avais finalement toujours pas mis la main sur ma veste et ma tenue constituait en un marcel blanc et un jean qui n'avait jamais été repassé à ma connaissance, et qui m'était un tout petit grand bien que la coupe soit fait pour serrer à la base . Encore une fois je ne pouvais m'empêcher de noter le contraste . Je remarquais aussi le petit sac plastique qu'il tenait à la main, mais n'ayant pas encore développée de vision à rayons X, j'eus un imperceptible sourire en coin à cette idée risible, je ne distinguais pas de quoi il pouvait s'agir et après tout, ça ne me regardait pas vraiment .
Comme à mon habitude, je restais silencieuse, passant ma main dans mes cheveux, un peu génée . J'aperçus enfin ma veste que j'attrapai, et enfilai maladroitement . Je n'avais pas vraiment l'habitude de recevoir qui que ce soit dans ma chambre encore moins des garçons et forcément l'atmosphère me paraissait peu naturelle . Enfin c'était surtout dans ma tête . Ma main droite tenait mon bras gauche le long du corps, une position que je prenais très souvent, surtout quand j'étais plantée debout face à quelqu'un de cette façon .
Tim' entama la conversation, cherchant à justifer sa présence ici, son intention me toucha, même si je ne savais toujours pas à quoi m'en tenir... Je baissai la tête, embarrassée quand il mentionna mon air fatigué . Mes traits me trahissaient sans aucun doute, sa considération était bien intentionnée évidemment, mais je ne pus retenir une petite grimace avant de répondre :
"Oh des petites insomnies," Mon ton cherchait une certaine légèreté . "Rien de grave," ajoutai-je pour ne provoquer aucune inquiétude, ou ne pas faire celle qui s'apitoie sur son sort.
Je me sentis bête à rester plantée près de la porte, et je me dirigeai donc hésitante vers le bout mon lit sur lequel je m'assis en évitant, comme à mon habitude le regard de mon visiteur. Je me rendis compte de mon impolitesse après quelques minutes de flottement . Il m'avait demandé comment j'allais, j'avais répondu et avais mis un terme à la conversation sans même lui demander la même chose en retour . Je faisais tout le temps ça . Ca devait être assez vexant pour mes interlocuteurs . Je me rattrapai alors tant bien que mal :
"Euh.. et toi comment ça va ?" demandai-je trouvant que ma phrase ne sonnait pas très spontanée dans ma bouche .
J'observai Timothy, une nouvelle fois l'espace d'une seconde, constatant qu'il découvrait ma chambre, son regard faisait le tour de la pièce . Je me mordis la lèvre quand il remarquait le livre laissé en plan sur le lit et qu'il m'interrogeait . J'avais peur qu'il trouve mes goûts un peu fleur bleue sans doute . Il s'agissait d'une réédition intégrale de toutes les oeuvres majeures de Jane Austen . Je me l'étais offert deux ans plus tôt . Je jetai un coup d'oeil au livre puis regardai mon interlocuteur .
"Jane Austen," marmonnai-je presque . Je supposai que ça ne devait pas beaucoup intéresser un garçon comme Tim', un garçon tout court devrais-je plutôt dire .
Mon regard vrilla sur la chaise de mon bureau, et je me rendis compte que Timothy était toujours debout . J'avais l'impression d'être une rustre, tellement j'oubliais de choses .
"N'hésite pas à t'asseoir ..." lui dis-je en cachant ma maladresse sans quitter la chaise des yeux . Je me voyais mal lui proposer de s'asseoir sur mon lit . Je me souvenais que je le faisais avec Terrence mais quand nous étions plus jeune, encore des gamins . D'ailleurs, je ne lui aurais plus proposer à lui non plus, car cela impliquait une proximité qui j'en suis sure m'aurait mis encore plus mal à l'aise . | |
| | | | Timothy Larsen
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| | Sujet: Re: Pay me A visit [Timothy L.] Dim 16 Nov - 17:10 | |
| [mdr.. Jane Austen, je l’avais lu dans ta présentation et ….surprise]Elle avait l’air surprise et peut-être même un peu mal à l’aise. Après tout, il est vrai que le jeune homme est, comment dire, tomber comme un cheveu dans la soupe en ce début d’après midi. Il n’était pas obligé de venir frapper à la porte de la chambre de Michelle en pénétrant, d’une certaine manière, son intimité. C’est souvent dans une chambre que l’on en apprend le plus sur une personne. Par exemple, la chambre de Timothy est toujours impeccable si l’on fait abstraction de son bureau. Celui-ci est encombré de livre et de carnet de note en tout genre. Pas très difficile de comprendre que le scientifique l est ordonné, soigneux mais surtout excessivement studieux. Dès lors, Tim aurait très bien pu se permettre une telle analyse logique de la chambre de la demoiselle mais il s’abstint. Il se moquait de découvrir en observant son mode de vie qu’elle pourrait être les traits de caractère pouvant la définir. Ce qu’il pourrait apprendre d’elle, il le voulait juste parce qu’il aurait pu passer du temps en sa compagnie à échanger des idées.
Il préféra donc veiller à ne pas la déranger, culpabilisant de n’avoir su attendre de la croiser à l’entrée du bâtiment des laboratoires, à la cafétéria ou à la bibliothèque mais, il était trop pressé de lui offrir ce petit cadeau qu’il avait pour elle. Sa politesse et sa bienséance impliquait qu’il interroge tout de même son hôte sur l’impact de sa présence. Peut-être était-elle occupée à étudier par exemple… Mais cela ne semblait pas être le cas. Elle lui assura qu’il pouvait se rassurer et Timothy en conclut donc qu’il pouvait rester. N’osant pas trop prendre ses aises, le scientifique se contenta d’avancer un peu plus loin dans la chambre, en jetant tout de même quelques coups d’œil aux alentours pour s’assurer qu’elle ne décrétait pas être libre de toute occupation pour ne pas vexer le scientifique.
Alors que la demoiselle refermait la porte derrière lui, Timothy réalisa que ce n’était peut-être pas une bonne idée de s’être présenté ici. Les chambres destinées à un seul étudiant ne sont pas renommées pour être très accueillante au niveau de l’espace et cet élément ajouté au lunatisme dont pouvait faire preuve le jeune homme vis-à-vis de Michelle ne devait pas l’aider à se sentir très à l’aise en sa compagnie. Il suffisait d’observer la jeune femme avec discrétion pour constater qu’elle était nerveuse. Elle se passait la main dans les cheveux comme Felicity pouvait le faire souvent, elle jetait des œillades frénétiques autour d’elle sans doute en quête de cette veste qu’elle finit par retrouver. Lorsqu’il s’est présenté devant sa porte, en aucun cas il n’avait souhaité la gêner et il regrettait presque son geste.
Que pouvait-il faire à présent ?
Il ne pouvait tout de même pas faire machine arrière et la laisser la, pleine de questions.
Il soupira quelque peu et chercha à briser le silence qui devenait pesant. Il se retourna sur la jeune femme, soutenant son bras, droite comme un I et troublant de discrétion. Lui, il lança maladroite une phrase au hasard pour lancer la conversation. D’ailleurs, elle était tellement maladroite que ce ne fut pas un réel succès. Elle se contenta de répondre, sans rebondir sur un sujet. Peut-être aurait-il pu s’abstenir de préciser à la demoiselle qu’elle avait mauvaise mine et ce, même s’il lui en fit part avec un peu plus de délicatesse. Elle soufrait d’insomnie répondit-elle et ce fut tout si ce n’est qu’elle finit par s’asseoir et après quelques secondes de réflexion, elle finit par prendre des nouvelles de l’absent durant au moins une semaine.
« Je vais plutôt bien… Il s’est passé quelques petites choses inatendues dans ma vie ses derniers temps mais sinon, je n’ai pas à me plaindre »
L’ambiance était glaciale et Timothy sourit nerveusement, ne sachant trop comment s’y prendre. Il se voyait mal lui offrir le contenu de son sac plastique comme ça, sans plus d’explication et sans l’amorcer avant. C’est pour cette raison qu’attirer par le contenu du lit où la jeune femme venait de s’asseoir, il remarqua le livre ouvert et profita de cette ouverture pour l’interroger sur ses lectures. Il était sûr et certain qu’elle lisait Jane Austen. Depuis qu’il la connaissait, dès qu’il parlait bouquin, elle répondait qu’elle lisait Jane Austen et c’est pour cette raison que la relique appartenant à sa grand-mère retrouvée dans le fond d’un tiroir l’interpella. Dès lors, il se mordit la lèvres, hochant de la tête, presque satisfait et amusé de ne s’être pas trompé.
Répondant à l’invitation, Timothy s’assit sur la chaise du bureau indiquée du regard par la demoiselle. Néanmoins, étant donné que le geste qui viendrait ensuite le tenait à cœur, il approcha son siège de façon à se retrouver en face de Michelle et il commenta les lectures de la demoiselle :
« Tu sais, je savais que tu lisais "Jane Austen" et c’est un peu la raison de ma visite ici » commença-t-il en ramassant le sac plastique qu’il avait posé au sol quelques minutes plus tôt.
« Depuis que je te connais, à chaque fois que je te demande ce que tu es occupée à lire, tu me parles souvent de cet auteur et figure-toi qu’il y a quelques jours, je suis allé chez ma mère et j’ai trouvé ceci dans le fond d’un tiroir » expliqua-t-il en lui tendant le paquet.
« Ouvre, je t’en prie, c’est pour toi… Et surtout, ne me dis pas que c’est trop parce que ce n’est vraiment rien de particulier mis à part que ça appartenait à ma grand-mère et tu comprendras donc que ce n’est pas par hasard que je te fais ce cadeau…. »
Pourquoi le faisait-il d’ailleurs ?
Peut-être parce qu’il appréciait cette jeune femme d’une façon étrange. Elle était plus qu’une amie bien qu’il ne soit pas amoureux d’elle. Il sourit comme un enfant pressé de voir son visage face à cette toute première édition, jaunie et poussiéreuse d’ « Orgueils et préjugés ».. | |
| | | | Michelle Thann
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| | Sujet: Re: Pay me A visit [Timothy L.] Lun 17 Nov - 19:18 | |
| [Ah je suis trop prévisible ! xD]Je m'en voulais un peu de ne pas faire partie de ces gens qui savaient immédiatement vous mettre à l'aise comme Dynastie ou Evelyn . J'étais sure que ma gêne allait contaminer Timothy étant donné l'ambiance peu chaleureuse que je véhiculais sans le vouloir . Je tournais la tête vers lui quand il répondit qu'il y avait des évènements inattendus dans sa vie, mais qu'en règle générale il allait bien . Je tiquais, partagé entre curiosité et inquiétude sur sa réponse assez énigmatique .
"Tu veux en parler ?" demandai-je maladroitement . Je n'étais pas très douée pour la conversation par contre je savais très bien écouter et la plupart des gens savaient que j'étais une personne de confiance . Cependant, je ne voulais pas lui forcer la main, si ils voulaient garder ces choses pour lui, je ne m'en offusquerais pas et je le comprendrais vu le nombre considérable de choses que je passais sous silence .
Je fus un peu détendue de le voir s'asseoir comme je le lui avais suggéré . Cependant, je fus intriguée en le voyant approcher le siège du bureau, se plaçant face à moi . Il capta ainsi mon attention qu'il avait l'air de vouloir .Il me surprit lorsqu'il m'affirma qu'il se souvenait de mon goût prononcé pour Jane Austen . Je ne pensais pas qu'il pouvait être attentif à ce genre de détail et je levais un sourcil, curieuse quand il ajouta que mon intérêt pour cet auteur avait un rapport avec sa visite . Je ne voyais pas en quoi ça pouvait vraiment la justifier, j'eus une seconde l'impression qu'il me manquait une partie importante de l'histoire car je ne comprenais rien . Je suivis son geste du regard quand il attrapa le paquet qu'il avait posé au sol que j'avais presque oublié .
Je commençai à réellement m'interroger sur ce qu'il pouvait bien contenir quand Tim' s'expliqua davantage . Je ne pus empêcher ma bouche de se déformer en un minuscule sourire amusé quand il me rappela les quelques fois où j'avais mentionné mes préférences en matière de lecture . En fait, j'étais complètement déconcertée par le fait qu'il se souvienne de ça . Je ne me doutais pas qu'il avait tant de considération pour ce que je pouvais lui dire . Je fus abasourdie quand il me tendit finalement le paquet que je regardai un instant avant de jeter un coup d'oeil à Timothy . Je n'étais pas sure de bien comprendre . Il me faisait un cadeau ? Il avait ramené ça pour moi ? Au bout d'un instant de confusion je levai la main et pris le paquet qu'il me tendait, d'une manière hésitante .
"Oh... Merci" dis-je confuse avant même de savoir ce que le paquet contenait . Son attention qu'elle quelle fut me touchait réellement presque autant qu'elle me surprenait .
Je tenais le paquet avec délicatesse tandis qu'il me pressa de l'ouvrir . La curiosité me dévorait de l'intérieur mais j'étais trop étonnée pour avoir une réaction trop rapide . J'eus une certaine appréhension quand il mentionna que son présent avait appartenu à sa grand mère et qu'il prit les devant en me demandant de ne pas lui dire que c'était trop . Si il me prévenait à l'avance, je me doutais de la valeur du cadeau . C'est donc légèrement anxieuse que j'entrepris d'ouvrir le paquet avec soin . Je remarquais le sourire de Tim' qui avait l'air pressé de voir ma réaction . Pour ma part j'étais un peu mal à l'aise de recevoir un cadeau qui ne se justifiait par rien si ce n'est par l'attention de mon ami, j'avais l'impression de ne pas mérité tant de considération, impression qui atteint un point inimaginable quand je découvris avec stupeur le livre à l'allure ancienne que venait de m'offrir Timothy .
Pendant plusieurs minutes les mots me manquèrent tandis que je scrutais le présent . Je pris le livre entre mes mains et le contemplai comme pour l'examiner bien que j'eus déjà identifié de quoi il s'agissait . J'avais tellement de mal à le croire cependant . La reliure ancienne pourtant, la date tout correspondait . La première édition d'Orgueuils et Préjugés . Ma gorge faillit se serrer . Jamais on ne m'avait fait un tel cadeau, quelque chose qui soit à la fois significatif et qui me plaise autant . Ca avait tant de valeur à mes yeux c'était incroyable . J'étais extrêmement touchée. Je relevai finalement les yeux vers Timothy revenant un instant à la réalité .
"Tu es fou ? Je ne peux pas accepter ! Ca a beaucoup trop de valeur !" réussis-je enfin à exprimer . Je ne lachai pas le précieux cadeau des mains mais je savais bien que je pouvais garder pareil cadeau peu importe à quel point il pouvait me plaire .
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