Little Scientist
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Des étudiants en sciences ont testé leurs expériences sur leurs camarades... celles-ci n'ont pas toujours donné le résultat souhaité. Oups !
 
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 Soulagement . [ Irina puis Alexander]

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Raphael Reed Carpenter
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Raphael Reed Carpenter


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MessageSujet: Soulagement . [ Irina puis Alexander]   Soulagement . [ Irina puis Alexander] Icon_minitimeDim 23 Nov - 19:10

Pourrait-on encore t’atteindre ?

La fraicheur de l’herbe ne m’atteignait pas vraiment. Assis par terre je grattais calmement les cordes de ma guitare. Je faisais quelques arpèges. Certaines filles se retournaient sur moi, normal, un garçon qui joue des arpèges dans un parc a toujours l’air incroyablement romantique. Mais la douceur des accords pincés commençait à m’ennuyer. J’avais sûrement besoin de plus de rythme, de plus d’agressivité. Agressivité. Pourquoi ce mot revenait-il toujours ? Je sortais mon médiator de ma poche et grattait les accords un peu plus fort, un peu plus vite, entrainant mon esprit dans un monde frénétique. C’était atrocement agréable de se laisser aller dans son propre monde. La cigarette au bord de mes lèvres n’avait plus aucun effet sur moi et je me demandais si la nicotine envahissait réellement mes poumons déjà abimés. Ma voix s’échappait enfin de mes lèvres, comme si plus rien ne m’entourait. Dans le parc presque désert où seulement certains amoureux se cachaient dans les fourrées afin de se donner un peu d’aventure de faire ça dans un endroit non conventionnel. Le rythme accélérait encore avec une envie et une rage qui me caractérisait bien dans ces moments là. Je semblais toujours possédé et ailleurs. Comme si j’avais quitté le monde réel pour accéder seul à l’extase. Comme si les étoiles étaient réellement accessibles. Je ne sentais même pas la crampe qui guettait mon poignet qui plaquait les accords. Et mon index qui se meurtrissait de plaquer des barrés. Je ne sentais que la musique qui envahissait peu à peu chacune de mes veines, chacune de mes cellules. Avais-je l’air fou ? Qu’importe. Je me sentais bien, et c’était tellement rare qu’il ne fallait sûrement pas se soucier du regard des gens. Je crois que lorsque j’avais un instrument entre les mains, c’était le seul instant où on pouvait me voir autrement qu’en Raphael, le scientifique horriblement froid et impassible. Non. Là je devenais un garçon simplement passionné. Je sentais chaque vibration au plus profond de mon corps et j’adorais cette sensation. Extrême. Tout était extrêmement agréable à ce moment là. Je recrachais le mégot de ma cigarette sans pour autant m’arrêter de jouer. J’avais atteint mon monde, le seul dans lequel je me sentais encore bien. Comment me voyait-on de l’extérieur ? J’étais là. UN vieux jean, un blouson en cuir, les cheveux en bataille et je prenais mon pied avec une simple guitare. Pour ce genre de chose je n’avais pas besoin d’une fille, étrange non ? Je partais dans une improvisation rapide et faisait sortir du ventre de l’instrument les sons à une cadence accélérée. Je recommençais à chanter en suivant le rythme de la musique. C’était tellement bon, cela faisait longtemps que je ne m’étais pas éclaté avec ma gratte. J’avais privilégié le piano ces derniers temps et retrouver les cordes me faisait un bien fou.

Redescend.

C’était le début d’après-midi et j’attendais Irina. Elle était revenue. Elle avait visiblement prolongé ses vacances d’un mois entier, ce n’était pas étonnant vu l’endroit de rêve dans lequel elle s’était rendue. La mer, le soleil. Ca allait lui faire bizarre de retrouver le ciel gris et la pluie. Quoiqu’aujourd’hui il ne pleuve pas, elle avait de la chance. Par contre il faisait bien froid. J’espérais une seule chose, qu’elle soit entière lorsque je la reverrais. Elle m’inquiétait. Moi qui ne m’inquiétais pour personne, alors pourquoi elle ? A ce que j’avais compris elle avait rendez-vous avec un copain à elle qu’elle voulait revoir. Et oui, un copain. Bizarrement j’avais un peu l’impression d’être un chaperon, ce qui me faisait sourire discrètement. Je rangeais ma guitare dans sa housse et m’allumais une nouvelle cigarette. Irina ne savait pas que j’étais un drogué. Savait-elle que j’étais tellement mauvais ? A ses côtés j’avais l’impression de me racheter, de ne pas être tellement un monstre. Elle me faisait un bien fou. Je tirais une taffe salvatrice et regardais le ciel. Tu parles. On ne voyait rien mis à part les nuages et le mauvais temps environnant. Je me demandais dans combien de temps elle arriverait. J’avais toujours l’habitude d’être trop en avance. Sauf que le bruit de ses pas dans la neige m’indiquèrent qu’elle était là. Tout prêt. Je me redressais et la voyais s’approcher maladroitement. Pourquoi avais-je toujours peur pour elle ? Il suffisait qu’elle glisse. Je ne préférais même pas y penser, je préférais me lever tout de suite et la rejoindre. Je prenais ma guitare sur mon dos et m’approchais d’elle. Ses cheveux de feu volaient autours de son visage pâle. Elle semblait tellement fragile. Un léger sourire se dessinait sur mes lèvres. Moi qui ne souriais jamais. J’étais enfin rassuré.

Certaines choses ne s’expliquent pas.
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Irina-Candice Phoenix
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MessageSujet: Re: Soulagement . [ Irina puis Alexander]   Soulagement . [ Irina puis Alexander] Icon_minitimeDim 23 Nov - 19:52

J'étais revenue... Fini les rêves de l'été et bonjour la dure réalité de Philadelphie... Je me demandais parfois pourquoi j'avais pris la décision de venir m'installer dans cette ville, fuyant ce que j'aimais le plus au monde, la mer et le soleil chaud qui serait presque étouffant... Je ne me l'expliquais pas vraiment... C'était peut être mon besoin d'être en présence d'autres personnes que mes parents... D'autres personnes qu'internet... Peut être aussi parce que trouver un remède a la maladie que j'avais me rongée. En tous cas, une chose était sure! Malgré que j'étais née en Russie, je détestais avoir froid et l'hiver à Philadelphie n'était donc pas un cadeau. Mais bon, il y avait aussi des bons points ici... J'avais retrouvée Michelle, hier, lorsque j'étais arrivée et passer la soirée avec elle en parlant de tous et de rien m'avais fait le plus grand bien. Cette après-midi, je devais retrouver Raphael! Lui aussi m'avais manqué et j'avais été malheureuse du silence qu'il y avait eu entre nous pendant les vacances. J'étais presque effrayée à l'idée qu'il fasse la tête... Comment allais-je faire sans lui...? Mais en même temps, je n'avais rien fait qui mérité ça... Enfin, pas dans mes souvenirs en tous cas.

Nous étions dans les environs de neufs heures et demi de matin, lorsqu'en sortant de mon coma provoqué par ces médicaments « miracles », je me suis dirigée vers la salle de bain pour me préparer... Cependant en passant devant la fenêtre de la chambre, je me rendue compte du temps dehors... Le décor qui se trouvait devant mes yeux était blanc... Extrêmement blanc... Il avait neigé dans la nuit. Un long soupire s'échappa de ma bouche avant que je ne finisse d'aller vers la salle de bains le temps de prendre un bon bain chaud avant de s'aventurer dans le froid extérieur. Mais quelle idée m'avait traverser la tête quand j'avais proposée un rendez-vous dehors.

En barbotant dans mon bain, je n'avais pas du tout envie d'aller dehors... Pourtant ce n'était pas l'envie de revoir Raphael qui me manquait. Il me fallut environs une heure et demie pour prendre mon courage à deux mains en sortant de la baignoire et en m'habillant avec des habits chauds et une doudoune noire sur les épaules. Je n'avais plus rien à manger ici, il était tant de faire le plein... Mais après manger bien sur... Prenant le soin d'appeler un taxi, je me pris la direction de la ville vers un restaurant asiatique... J'avais des envies de sushis. Je savais bien que je prenais un risque en s'aventurant seule en ville mais bon, je n'allais pas monopoliser la vie de tout le monde sous prétexte que j'étais malade. En plus, je n'étais pas en sucre.

Une fois le repas terminé, je repris le chemin de l'école à pied – n'ayant pas assez d'argents pour payer le taxi retour. Ça ne faisait qu'une petite heure de marche dans les rues. Ça n'était pas la mort. Puisse que je bougeais il y avait très peu de risque que je finisse en glaçon. Mais alors que je tentais de me frayer un chemin entre les gens le plus rapidement possible, un gamin me cogna la main avec son jouet... Je sentis un léger « crack » mais sans douleur... Alors je n'y fis pas plus attention. Si je continuais à trainer, je ne serais jamais rentrée à tête pour voir Raphael. J'accélérerai alors le pas.

Ouf! J'étais arrivée au moins à l'heure à mon rendez vous... Lorsque j'aperçus mon ange gardien, un grand sourire se dessina sur mon visage. Mon pas qui était déjà rapide, s'accéléra d'avantage en faisant bien attention de ne pas tomber sur un plaque de verglas placée là exprès. Une fois à une distance raisonnable de lui, je montais mes bras tendant les mains dans sa direction. Enfin essayant de tendre... L'une de mes mains m'arracha une grimace lorsque je voulus la mettre droite. Posant rapidement mon regard dessus, je vis une nouvelle marque violette/noire au niveau du poignet. Génial! Il était foulé si ce n'était pas cassé... Une bonne chose du froid. Je ne ressentais pas la douleur pour le moment.

Baissant rapidement le bras pour que ma veste recouvre mon poignet, je réduis les derniers centimètres qui me séparée de Raph' avant de le serrer contre moi...

- Bonjour... murmurais-je dans un soupire.
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MessageSujet: Re: Soulagement . [ Irina puis Alexander]   Soulagement . [ Irina puis Alexander] Icon_minitimeDim 23 Nov - 23:09

Ta fragilité. Je la sens.

Ses pas s’accéléraient un peu trop et j’avais encore plus peur que d’habitude puisque là, il y avait du verglas. En plus la neige s’était remise à tomber. Ca faisait un peu beaucoup pour Irina qui risquait gros, si elle tombait. Je m’approchais plus vite qu’elle afin de lui éviter de parcourir trop de distance dans ce déséquilibre certain. On aurait dit une gamine qui retrouvait un être cher après pas mal de temps. Etait-elle réellement attachée à moi ? J’avais besoin de sentir que je lui étais indispensable. Grâce à elle, je me sentais utile. Je n’avais plus l’impression d’être ce détritus humain lorsque j’étais à ses côtés. J’avais l’impression de servir à quelque chose, de compter pour quelqu’un. Compter pour quelqu’un. Rien que d’y penser, je frissonnais d’incompréhension. Mais j’avais l’étrange impression que cela m’apportait quelque chose. Elle fit malheureusement quelque chose que personne ne m’avait fait depuis longtemps. Et quelque chose, qu’elle n’avait jamais fait elle-même à part lorsqu’elle tombait malencontreusement. Elle me serra dans ses bras. Me serrer. Dans ses bras. Je restais immobile. Je devais la repousser mais je ne pouvais pas. C’était Irina. Je risquais de lui faire mal physiquement, et peut être même moralement ? Et puis, avais-je réellement envie de la repousser ou était-ce simplement dû à mon incompréhension ? A mon manque d’habitude ? Peut être bien. A vrai dire, j’étais tellement troublé que je n’étais pas vraiment capable de réfléchir sereinement. Je sentais son étreinte. Le manque de force de ses bras autours de mon corps. Et la froideur de sa joue contre la mienne. Son bonjour murmuré dans le creux de mon oreille. Finalement je fis une chose que je n’avais pas faite depuis un bon moment, quelque chose que je ne savais même pas si je l’avais déjà faite. Mes bras passèrent dans son dos et mes mains l’attirèrent contre moi. Je faisais ça doucement, j’avais tellement peur que ses os craquent entre mes bras. La moindre partie de son corps était affreusement fragile, il fallait prendre des précautions pour la serrer contre soi. Je me demandais dans quel était j’allais être lorsqu’elle allait avoir un copain. J’aurais tellement peur qu’à chaque instant elle se brise entre ses bras. Je ne préférais encore une fois pas y penser. L’anxiété pouvait parfois être maladive. Ma main chaude glissait jusque dans sa nuque et je l’y logeais l’espace de quelques instants. Sa tendresse me faisait vraiment du bien, je ne pouvais le nier, même si je ne l’avouerais jamais à personne. Je ne me confiais d’ailleurs à personne. Même elle ne savait rien de moi, absolument rien. Elle ne savait pas que je me droguais, elle ne savait pas de quoi j’étais capable réellement. Pourtant, je ne jouais aucun jeu face à elle, je me sentais simplement serein et protecteur face à cette jeune fille pleine de fragilité.

Même l’impossible se produit parfois.

Doucement je m’écartais de notre étreinte passagère. Plongeant mes yeux vairons, l’un gris et l’autre bleu, dans les siens. J’avais noté qu’elle avait levé les bras vers moi, fait une grimace, puis abaissé ses bras, comme pour cacher quelque chose. Je n’étais pas sûr, mais il y a toujours un mais. Je prenais délicatement son poignet entre mes doigts. Rien. Je prenais l’autre. Une tâche presque noire. Je relevais mes yeux pour capter les siens. Je sortais alors un bandage et une compresse de ma poche. Depuis que je la connaissais, c’était devenu une habitude d’avoir une pharmacie sur moi. Je relevais sa manche malgré l’air glacé et ouvrais le sachet de la compresse. Je la posais contre l’endroit meurtrit puis enroulais le bandage. Je replaçais alors sa manche, avec habitude.


« Je ne serais pas toujours là, tu sais ? »
Soufflais-je.
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Irina-Candice Phoenix
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MessageSujet: Re: Soulagement . [ Irina puis Alexander]   Soulagement . [ Irina puis Alexander] Icon_minitimeLun 24 Nov - 0:00

Ma petite taille était rarement un avantage pour moi... Cependant il y avait un point là dedans. C'était que mon centre de gravité étant plus proche des autres que la normale, j'avais une assez bonne stabilité sur mes jambes. Mais ce n'était pas suffisant pour rattraper la maladresse donc j'étais la victime la plupart du temps. C'est pour cette raison que je faisais le plus attention possible ou j'avais le malheur de poser les pieds.

Alors que je me dirigeais vers la personne que je considérais comme mon ami... Comme un don du ciel à mon égard... Comme mon ange gardien... Ce dernier m'aperçus et en fit de même mais plus rapidement que moi... Il n'y avait qu'une chose que je reprochais à Raphael, c'était de me prendre pour plus fragile que je ne l'étais. Je me doutais bien que s'il faisait le reste du chemin si vite c'était pour empêcher une éventuelle chute de ma part à cause du verglas et la neige. Et dire que cette dernière avait recommencée a tomber sur ma tête rousse découverte de toute protection. Je n'osais même pas imaginer le moment ou la neige fondrait pour venir dégouliner dans mon cou.

Une fois en face de Raphael les désagréments de la neige s'effacèrent totalement de mon esprit tandis que je le prenais dans mes bras doucement. Heureusement qu'il était toujours là pour moi quand j'en avais besoin. Ce n'était pas la même présence de celle de Michelle mais la sienne m'était quand même indispensable. J'étais attachée à lui comme une fille qui viens de se casser la cheville à ces béquilles. Mais la comparaison n'était pas exceptionnelle comparée à l'attachement que j'avais pour lui.

Lorsque je me permis de le prendre dans mes bras pour lier nos retrouvailles, je me rendis que c'était la première fois que je le prenais dans mes bras volontairement. D'habitude c'était surtout mes chute qui faisait que je me retrouvais dans cette position. Pas aujourd'hui... Aujourd'hui la signification de cette étreinte était différente. Elle exprimait le vide que j'avais eu de ne pas avoir de ces nouvelles pendant ces trois mois... Ce qui me soulagea aussi ce fut qu'il ne me fasse pas la tête.

Dans un premier temps, je n'étais pas sur qu'il était à l'aise dans cette étreinte... Je n'avais jamais essayée à vrai dire car le besoin ne s'en était jamais fait sentie. Et pendant un moment j'étais persuadée qu'il allait me repousser dès qu'il aurait trouver le moyen de le faire sans me faire le moindre mal. Physiquement... Je parle. Mentalement il pourrait m'en faire mais c'était sans le vouloir, sans s'en rendre compte. Mais non, finalement à ma plus grande surprise après ce manque d'activité, il me serra doucement contre lui dans son étreinte protectrice que j'aimais tant. Le seul endroit sur terre ou je ne risquais absolument rien. Fermant les yeux un moment, j'appuyais ma joue contre son torse chaud...

Effectivement, je ne connaissais rien de Raphael a part ce qu'il voulait que je sache... Mais c'était sa vie privée et je respectais ça... Presque autant que les choix des gens. Il m'en parlerait quand le besoin s'en ferait ressentir, un jour... Cette étreinte me réchauffa légèrement décongelant mes bras et la douleur qui avait atteint mon poignet quelques heures plutôt. Une nouvelle grimace me reforma le visage et cette dernière ne passa pas inaperçue aux yeux de mon ange gardien qui attrapa mes poignets pour en voir la cause... Quand il aperçue la marque noire, il sortie de quoi bander de son sac. A croire qu'il avait prévu que je me ferais mal en arrivant...? Je le regardais faire en silence avant de remonter les yeux vers lui avant de lui répondre avec une mine triste sur le visage avant de toucher sa joue avec ma main en bonne état.

- Ne dis pas ça... Tu es un ange, tu ne peux pas disparaitre...

A ma mine triste se joignit mes yeux de chiens battu avant de redescendre ma main. Je lui fit un petit signe de tête comme quoi j'avais envie de marcher un peu pour me réchauffer puis je commençais a partir dans la direction indiquée en mettant mon poignet blessé dans la poche.

- Alors qu'est ce que tu as fait de tes vacances...?
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MessageSujet: Re: Soulagement . [ Irina puis Alexander]   Soulagement . [ Irina puis Alexander] Icon_minitimeLun 24 Nov - 18:34

Fauché en plein rêve.

Un ange ? Quel heureux présage. Je devais plutôt avoir été chassé du ciel. Elle ne me connaissait pas assez, ou peut être me connaissait-elle simplement différemment. Différemment. Oui, c’était le mot. Une double personnalité était peut être la véritable explication ? Quoique j’en doutais. Et si un jour Michelle lui racontait tout ? Si elle savait qui j’étais parfois, serait-elle déçue ? Serait-elle énervée ? Me fuirait-elle ? Qu’importe. Je pouvais toujours la protéger de loin. Comment m’étais-je réellement donné ce rôle d’ailleurs ? Tombée à terre. C’est ce que j’avais vu. Mais elle ne s’était pas relevée indemne. Je ne l’avais plus vu bouger. Et certains riaient de sa maladresse sans se soucier de pourquoi elle ne se redressait pas. Je repensais parfois à cet instant. Cet instant où je m’étais penché vers elle. Moi que tout le monde connaissait de par la réputation mais que personne ne connaissait personnellement. Je l’avais emmenée à l’infirmerie et c’est là qu’on m’avait donné le nom de sa maladie. Les os de verres. Le plus petit choc pouvait la blesser dangereusement. Depuis ce jour je la surveillais. De loin. Parfois de près. J’étais sûrement trop prévenant, trop prévoyant, trop protecteur. Je m’inquiétais de tout pour rien. Je sentais que parfois j’étais bien trop anxieux. Mais s’il lui arrivait quelque chose, je savais que ce ne serait qu’un échec de plus, j’avais raté trop de chose pour rater sa protection aussi. Pour moi, pour elle, je devais la protéger. Excuse-moi Irina, mais tu dois être bien trop aveuglée par la réalité. Je t’ai bandé les yeux depuis le premier instant. Je te fais croire à un garçon parfait. Ton sauveur, ton ange, ton protecteur. Je ne suis rien de tout ça, même si je m’en donne les apparences. Même si parfois j’aimerais être celui que tu vois, celui qui n’est pas véritablement moi, pas totalement. Il manque tellement de morceaux au puzzle de ma personnalité que tu es en train de confectionner. Beaucoup trop de manque. Je remarquais qu’elle voulait marcher à son signe de tête en direction du chemin. Ou avait-elle donné rendez-vous à son copain ? Qu’importe. Je la suivais en marchant à ses côtés. Et voilà que j’avais à nouveau peur d’une quelconque chute de sa part. Je ne prenais tout de même pas le risque de poser ma main dans son dos. Elle finirait par me prendre pour un père beaucoup trop protecteur. Je n’en étais sûrement pas loin, avec elle. Nos pas restaient imprimés dans la neige tandis que nos cheveux se voyaient mouillés par des flocons éphémères. La neige nous entourait et malgré la froideur, ce temps était étrangement agréable. La fraicheur me donnait cette impression d’innocence que je ne connaissais plus. Je pensais comme un vieil alcoolique en cure, heureusement que mes habits n’étaient pas déchirés, sinon j’aurais eut la panoplie parfaite. La lueur de la neige brillait jusque dans mes yeux et se réfléchissait dans ses cheveux.


« Elles sont déjà passées depuis plus d’un mois. »
Souriais-je en regardant devant moi.


Il était vrai qu’elle était rentrée hier. Hier. Et elle venait déjà me voir ? Ce garçon aussi devait être important pour elle. Je jetais un regard sur son visage. Son nez avait légèrement rosi à cause de la froideur environnante. Ce qui était plutôt mignon. Les paysages qu’elle avait vus durant trois mois devaient lui avoir fait du bien. Mais mon été. Qu’avais-je fait de mon été ? A vrai dire tout semblait flou depuis cette terrible nuit. Si. J’étais allé à un nombre de concert faramineux, j’avais fait un tas de concert moi-même, et je m’étais drogué. Ce dernier coin du tableau était à noircir. J’avais passé ces mois à New York, dans l’appartement que mon père m’avait acheté pour se pardonner son absence. Je ne voulais pas lui dire ça. Je ne voulais pas qu’elle sache ma vie. Et elle le savait. Habilement, comme d’habitude, j’allais détourner le sujet, pour qu’elle finisse par ne plus revenir dessus. Ma vie n’était pas la meilleure chose à savoir. J’avais encore de la chance que mon père ne me voie que rarement, si on savait que j’étais son fils, je finirais encore dans un de ces magazines à scandales dont les filles et les femmes raffolent. Alors j’allais simplement éviter d’en parler. De toute façon, je préférais l’entendre elle. Parler de moi me désespérait. Je serrais mes deux mains ensemble, les portais à ma bouche et soufflais de l’air chaud pour me faire reprendre une température normale. Machinalement, je prenais mon paquet de cigarette et sortais une clope que je coinçais au coin de mes lèvres.

« Parle moi plutôt des tiennes. Que tu as bien prolongées d’ailleurs. »
Souriais-je encore.


Je portais alors le briquet et actionnais la flamme. Habitué, je tirais sur ma clope tout en écoutant sa réponse. Elle ne savait pas que je me droguais mais elle savait que je fumais. Je prenais garde à souffler la fumée de l’autre côté, de manière à ce qu’elle n’aille pas vers elle. Je la regardais alors un bref instant, en attente de sa réponse. Je glissais mon autre main dans ma poche tout en continuant à avancer entre les bancs, les arbres et les rares personnes trainant dans le parc. Vu la température, nous n’étions pas bien nombreux.

« Le soleil, la plage, les garçons. Eté parfait non ? T’as dû être bien occupée pour ne pas me donner de nouvelles. »
M’amusais-je.
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MessageSujet: Re: Soulagement . [ Irina puis Alexander]   Soulagement . [ Irina puis Alexander] Icon_minitimeLun 24 Nov - 20:38

Même s'il était un ange déchu, il venait du paradis, j'en étais sur... Il ne pouvait pas venir d'autres parts. Il était bien trop gentil... Il ne m'avait jamais beaucoup parlé de lui malgré que j'aurais appréciée mais je devais respecter ces choix... C'était la moindre des choses pour tous ce qu'il faisait pour moi. Malgré, je m'étais fait une image de lui dans ma tête qui était proche de la réalité à mes yeux et ce n'était pas près de changer maintenant. Je ne le voyais pas violent dans ma tête... Mais plutôt passionné... Je ne le voyais pas drogué mais plutôt clean... Si on oubliait bien sur le fait qu'il fumait. Il pouvait être n'importe quoi, je m'étais trop attachée pour changer quelques choses à présent. Je crois quand même s'il y avait été un meurtrier ça n'aurait rien changer... Je pense... Non! J'étais sure qu'il ne me ferait jamais de mal.

Lorsque je l'avais rencontrée, c'était le seul à être venue à mon l'aide lorsque j'en avais eu réellement besoin. Les autres « amis » que j'avais été seulement éphémère... Ils ne trainaient avec moi que par pitié ou par le porte-monnaie que je représentais... Des vacances dans les îles étaient toujours bonnes à prendre... Surtout si elles étaient gratuite... J'étais persuadée que Rapahel n'était pas avec moi pour ça – ou si c'était le cas, il le cachait bien – mais pour autre chose qui m'échappait totalement parfois. Une chose était sure, c'était que rien ne pouvait aller mal quand il était là. Ne m'abandonne pas ... Ça serait pire que tous mes os brisés à la fois... Je ne pourrais pas avoir de remède a cette maladie là.

Lorsque la promenade commença, je me mis à regarder le ciel gris et les petits morceaux de coton duveteux qui tombait de ce dernier. C'était très froid et ça s'accrochait à mes cheveux. Je n'aimais pas trop cette sensation. Je n'avais pas de rendez-vous cet après midi de prévue à part celui de Raphael. C'était lui, le fameux ami que j'attendais... Mais je me garderais bien de lui dire. Le parc était étrangement vide aujourd'hui... Surement le temps qui voulait ça... Un sourire apparue sur mon visage à sa réponse puis ce dernier se transforma en petit rire.

- C'est vrai! J'avais oubliée!

C'est alors que je m'arrêtais sur place tandis qu'il avança encore de quelques pas. Mon regard se posa sur une envolée de corbeaux noirs qui firent voler la neige se trouvant sur les arbres. Le contraste entre ces deux couleurs étaient magnifiques... Surtout lorsqu'un petit rayon de soleil rebel passa à travers les nuages pour éclairer la scène. Bon d'accord... La neige pouvait aussi avoir ces avantages... Mais il était beaucoup plus rare... Lorsqu'il se retourna pour me regarder, mes yeux se perdirent quelques secondes avant qu'ils ne se reposent sur lui. Il venait de me poser une question tandis que je courus sur les quelques mètres qui nous séparaient pour le rejoindre. Encore cette fameuse question de ce que j'avais fait de mes vacances... A croire que ma vie était plus intéressante que la leur...

- Mes parents m'ont gardés en otage... Ils n'avaient pas envie que je rentre le jour de la rentré... Il y a trop de monde et beaucoup de nouveau... Je risquais plus que d'habitude... Et puis finalement avec mes notes, ils ont décidés qu'un mois de plus de vacances, ce n'était pas la mort...

Lorsqu'il porta une cigarette à sa bouche, je grimaçais. C'était bien une chose que je n'aimais pas la cigarette. Et la seule chose que je n'aimais pas chez Rapahel en générale. La vie était tellement courte, qu'il ne servait à rien de l'écourter encore plus. Lorsqu'il continua son idée éventuelle de mes vacances je le poussa aussi fort que je pus sur le côté avant de lui tirer la langue en courant sur quelques mètres devant lui.

- Tu parles! Tu sais bien qu'aucun garçon ne me coure après... Et puis il n'y a que l'élite d'être eux... En gros personne... qui a le droit de poser le pied sur l'île. Mais dans l'ensemble, je me suis bien amusée... Les poissons et les animaux de mon île me manquait... C'est un peu comme un retour aux sources... Ça m'a fait un bien fou... Je t'emmènerais un jour, si tu es sage!

Je me mis à tourner sur moi même en regardant le ciel avant de perdre légèrement l'équilibre et de me rattraper en urgence sur le bord du banc qui se trouvait à côté de moi. Me posa ma main sur mon front avant de rigoler.

- Et puis! C'est toi qui ne m'a pas donné de nouvelle! Je commençais a me dire que tu me faisais la tête... Méchant!

Je fis une moue toute triste pour appuyer ma pensé.
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MessageSujet: Re: Soulagement . [ Irina puis Alexander]   Soulagement . [ Irina puis Alexander] Icon_minitimeLun 24 Nov - 23:17

Je ne me reconnais pas. Tais-toi.

J’imagine que tu as placé entre mes mains une confiance aveugle qui pourrait sembler dangereuse aux yeux extérieurs. Alors, comment me vois-tu exactement ? Suis-je cet ange que tu nommes sans cesse avec ta voix fragile et pure ? J’aimerais tellement ne jamais te décevoir. Ton monde est déjà assez sombre pour que je n’aie pas besoin d’apporter ma part d’enfer. Malheureusement les gens de mon genre ont la caractéristique de toujours faire déraper les choses à un moment ou un autre. Quel sera le moment dans ce cas qui me perdra ? Seul le futur nous le dira, j’imagine. Son sourire. Puis son rire. Qu’ils m’avaient manqués. Comme s’ils n’avaient existé qu’en son lointain et éphémère. De mon côté je ne savais plus ce qu’était rire. Rire véritablement je veux dire. Rire sans penser au reste. Mais elle me faisait sourire et c’était sûrement un bon début. Je pouvais me perdre au loin, grâce à elle. La regarder c’était comme regarder le soleil droit dans les yeux. Malgré sa maladie et ce qui la rongeait au plus profond d’elle, elle souriait. Elle riait. Et elle semblait tellement heureuse de vivre. De profiter de chaque instant. C’était ça qui me faisait du bien chez elle, je n’avais pas l’impression que la vie était réellement dure à porter, puisqu’elle était bien là, juste à côté de moi, c’était qu’il y avait encore une chance de s’échapper de cette monotonie, de cette vie quotidienne qui nous bouffait tous peu à peu. Je l’imaginais nager dans l’eau tellement clair, sous le soleil tellement chaud. Comme si sa maladie avait disparue. Comme si plus rien au monde ne l’atteignait. Comme si plus rien ne pouvait l’atteindre. C’était peut être trop facile d’imaginer ça, mais ça me réconfortait aussi. J’avais moins peur en l’imaginant là-bas, en sécurité, plutôt qu’en l’imaginant là-bas, sans cesse surveillée par ses parents tout aussi anxieux que moi. D’ailleurs, connaissaient-ils mon existence ? L’existence de celui qui était un peu trop protecteur envers leur fille ? Peut-être que s’ils le savaient, je les effraierais. Quoique. Je la voyais s’émerveillée de l’envol des corbeaux. Il est vrai que le contraste entre leur air sombre et mélancolique et la couleur tellement pure de la neige, était magnifique. Le contraste entre elle et moi devait ressembler à ça. D’un côté la blancheur de la pureté contre la noirceur du mauvais. Tout ce qui était mauvais d’ailleurs. Je devais avoir tous les mauvais côtés que quelqu’un de normal pouvais avoir. Ou d’anormal, pour tout avouer. Je préférais oublier tout ça, plutôt que de me conforter dans l’idée que je n’avais pas réellement le mérite de vivre et que je ferais mieux de laisser ma place à quelqu’un d’autre. Pourtant, malgré cette pensée que j’étais un raté, je ne pouvais m’empêcher de penser que moi aussi, j’étais quelqu’un, mais qu’il fallait encore que je me trouve. Après tout, lorsque j’étais avec mon instrument, j’étais tellement différent.


« T’as dû en profiter. Et puis un mois de plus, on ne crache pas dessus j’imagine. »
Souriais-je.


Je jetais un coup d’œil vers elle. Son air espiègle et malin était tellement mignon. Décidément, je ne pouvais nier qu’elle m’était pareille à une thérapie. Ce n’était pas péjoratif de dire ça hein ? Pas d’inquiétude. C’était simplement la vérité. Elle me faisait du bien, je le disais trop souvent, même si je ne l’avouais jamais. Ses notes. Encore un monde qui nous séparait. J’étais vraiment une catastrophe en sciences et elle, tout lui allait parfaitement. La prévoyance de ses parents sur son état de santé ne pouvait que me plaire. Evidemment. Je remarquais sa grimace envers le tube à nicotine que je glissais entre mes lèvres. Excuse-moi. Lorsque tu es là, je peux éviter certaines choses, mais pas toutes. Ce serait un peut trop me demander, je crois. Son coup m’envoya loin d’elle. Je fus d’abord surpris puis finalement, je lui renvoyais un sourire. Mademoiselle n’aimait pas que je lui parle des garçons ? Pourquoi ? Aucun garçon ne lui cours après ? Tu parles. La fragilité c’est un truc sûr. Les mecs adorent ça, ils en raffolent. Ils ont l’impression de se sentir plus fort et plus puissant, c’est dans leurs gènes. Alors Irina était leur rêve en matière de machisme. L’élite. Les femmes n’aiment plus les beaux gosses friqués ? Ne se rendait-elle pas compte que je faisais partie de cette soi-disant élite ? Pourtant, ça me semblait évident.


« J’sais pas si je suis prêt à passer deux mois entier avec une telle fille que toi. Tu crois que je survivrais ? »
La charriais-je en tirant une nouvelle taffe.

« Je ne voulais pas te déranger. Je ne savais pas à quoi tu étais occupée. »
Ajoutais-je en esquissant un nouveau sourire.
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Irina-Candice Phoenix
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MessageSujet: Re: Soulagement . [ Irina puis Alexander]   Soulagement . [ Irina puis Alexander] Icon_minitimeMar 25 Nov - 0:02

Non, je ne me tairais pas... Tu dois comprendre que tu n'es pas un raté... Je suis surement venue au monde pour ça...

Ma vie... C'est surement ce que j'ai de plus précieux à l'heure actuelle. Plus que tous l'argent du monde... Plus que n'importe quoi d'autres... Et ce que j'ai de plus précieux, je n'ai pas peur de le placer entre tes mais. Lorsque j'y pense, vous êtes sur la même échelle ma vie et toi... Je ne peux pas vivre sans vie. Je ne peux pas vivre sans toi... Sans toi, je serais morte sur le sol de l'école au milieu des élèves riant au éclat de ma chute. La vie pouvait être dure... J'en étais consciente, maintenant beaucoup plus qu'avant mais ce n'était pas pour rien que mon symbole – et mon nom par la même occasion – était le phénix. Peu importe ce qui pouvait m'arriver, je me relèverais toujours mais arrivé cependant un moment ou j'avais besoin d'aide... Tu as toujours était là pour moi et j'aimerais te rendre la pareille sans savoir comment faire...? Puis-je seulement le faire...? Tu n'as peut être pas besoin de moi comme j'ai besoins de toi alors qu'est ce qui te pousse à agir de la sorte...? Je ne comprend pas...

J'adorais mon île, j'adorais mes parents... Mais mes amis de Philadelphie me manquait... Enfin le peu d'amis que j'avais... Michelle et puis Raphael... Je pouvais sourire chez moi... Mais personne n'était là pour le voir. Personne ne pouvait voir à quel point j'étais heureuse de vivre... Que je me battais contre ce qui me rongeait de l'intérieur... Et quelques parts, j'avais besoins de le faire comprendre aux gens qui m'entouraient. Je ne voulais pas gâcher ce qui serait les plus belles années de ma vie.. Depuis ma naissance, je me battais et je n'étais pas prête de renoncer maintenant. Quel qu'en soit le prix... Malgré qu'une vie n'a pas de prix.

Une fois sur l'île, rien ne pouvait m'atteindre... Mes parents n'y mettaient que rarement les pieds et il n'y avait pas de poissons particulièrement dangereux dans le lagon. Seulement quelques requins pointe-noire qui ne s'attaquaient pas à l'homme. J'y avais vécue toute ma vie et mes parents m'avaient lâchés la bride à partir du moment ou ils avaient pris conscience que je ne risquais rien... Mon île était un peu un petit paradis sur terre... Je ne pense pas que la mort soit si agréable...

Mais la réalité de mon nouveau monde pouvait l'être aussi en présence de certaines personnes. Il y avait des moments comme celui que venait de se dérouler sous mes yeux que je n'aurais jamais pu voir sans quitter l'île. Certaines de mes décisions étaient stupides mais je ne regrettais pas du tout celle-ci.

- Oui... Faute de pouvoir faire du jet-ski, j'ai nagée avec les dauphins... Et comme ça chagrinait mon père que je ne puisse pas faire du scooter des mers, il a décidé de m'acheter une nouvelle voiture pour ici en compensation. Je pense aussi qu'il préfère que j'ai ma voiture plutôt que je prenne le métro...

Oui! Depuis mon plus jeune age, j'adorais les voitures mais je n'en n'avais pas l'utilité alors je n'en n'avais jamais eu. Pourtant j'avais ma marque fétiche italienne malgré que ça coutait extrêmement cher. Je passais une nouvelle fois pour une fille pourrie gâter mais si vous trouvez un moyen de permuter les corps, je vous échanges ma place contre la votre dessuite.

En continuant à marcher, Raphael me parla des garçons qui avaient du venir sur mon île. Cela me tira une grimace intérieurement avant que je ne le pousse pour lui faire comprendre qu'il pouvait être bête par moment... Seulement par moment...? Non sérieusement, à ma connaissance, je n'avais encore jamais vu un seul garçon me courir après ou me dévorer des yeux dans le sens ou on l'entend. Pas besoins d'un gosse de riche friqué. J'avais déjà assez d'argents pour ma part... Tranquillement et légèrement je m'allongeais sur la neige dans l'herbe en regardant une nouvelle fois le ciel... Faisant des petits mouvements pour faire un ange des neiges... Ce n'était rien comparé à mon ange mais au moins, ça me faisait passer le temps... Même si j'étais presque complètement gelée sur le coup. Un rire s'échappa de ma bouche avant que je ne dirige mes yeux dans sa direction.

- Qu'est ce que tu entends par une fille telle que moi...? Je ne suis pas aussi dure à vivre que j'en est l'air... Je te ferais seulement vivre l'enfer sur terre...

Et puis j'éclatais de rire naturellement sur ces paroles. Puis mes yeux se fermèrent sur le monde qui m'entourait. J'avais toujours vu les choses à ma manière, est-ce que le monde était vraiment différent de ce que je pouvais voir...? Une nouvelle question sans réponse. Sans rouvrir les yeux, je lui répondis:

- Tu n'as qu'a venir la prochaine fois comme ça tu comprendra a quoi je peux bien m'occuper la bas...

Et puis je pris la position d'un vampire, les bras en croix et les jambes le long du corps comme si j'étais en train de dormir dans mon cercueil. La neige commença à se répartir sur mon corps doucement comme pour m'enterrer dans un palais de glace, vivante. Pourtant je ne bougeais pas pour lui échapper. Je savais qu'il faudrait bien plusieurs heures pour me faire ensevelir et puis de toute façon j'avais bien trop froid pour me débattre... Mes lèvres virèrent légèrement au bleue avant que je décide à la bouger pour parler sans ouvrir mes yeux couvert par une légère pellicule de neige.

- Et toi alors avec les filles alors, Mr-le-tombeur...?
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MessageSujet: Re: Soulagement . [ Irina puis Alexander]   Soulagement . [ Irina puis Alexander] Icon_minitimeVen 28 Nov - 23:08

Sortir indemne ? Comment ?

Quand elle me parlait de son père qui lui offrait une voiture pour la consoler qu’elle n’ait pas pu faire ce qu’elle voulait, je pensais à mon père qui m’offrait un appartement pour combler son absence. Ce genre de cadeau ne m’atteignait même pas. On pouvait me prendre pour un de ces gosses de riches croulants sous les cadeaux et l’argent, mais l’argent remplace toujours quelque chose d’immuablement absent. Mon manque ? Je n’en étais même pas conscient. C’était un manque trop absent pour que je sache qu’il était bien là. Après tout, quand on ne connaît pas quelque chose, comment savoir qu’il est absent ? Difficile n’est-ce pas ? Les paysages où elle passait ses vacances semblaient paradisiaques. Le genre d’endroit où une fois qu’on y était, on ne pouvait plus en partir. Pourtant je préférais avoir la neige, la pluie. La fraicheur des matinées. Les soirées au coin du feu. Ces soirées où on se fabriquait un cocon afin de parvenir à se réchauffer un peu, ces soirées où on a l’impression de ne plus être atteint par rien. Peut être que j’étais un peu trop mélancolique, j’aimais sûrement un peu trop profiter de moments trop simples. Pourtant les moments simples étaient les seuls qui me calmaient vraiment. Avoir la sensation d’être complètement libre. Lorsque l’on est accroché à des biens matériels, à des choses qui ne sont que superficielles, on ne peut pas être complètement libre. Pour atteindre la véritable liberté il ne faut plus être attaché à rien, mais est-ce réellement possible ? N’est ce pas trop difficile ? Le métro ? C’est vrai qu’avec sa maladie c’était vraiment inconscient. Quand elle me disait qu’elle devait acheter un livre pour les cours ou faire une course en ville, je ne pouvais jamais m’empêcher de le faire à sa place. De lui apporter ce dont elle avait besoin avant qu’elle n’ait eut le temps de quoique ce soit. Je devais vraiment la saouler, elle devait en avoir marre de me voir toujours la surveiller de loin, comme un vicieux caché derrière son caractère froid. M’avait-elle déjà vu de cette manière ? Savait-elle que j’étais un personnage normalement impassible et inaccessible ? A vrai dire, je n’en savais rien. J’avais toujours été tellement prévenant avec elle, tellement inquiet et anxieux à l’idée qu’elle se fasse mal qu’à mes yeux elle ne pouvait même pas imaginer que j’étais quelqu’un de mauvais. Pourquoi m’étais-je rapproché d’elle dans ce cas ? Pourquoi ? Peut être parce qu’avec elle je n’avais jamais été froid, peut être parce qu’avec elle je n’avais jamais été celui que les autres voient. Pourquoi l’avais-je aidée d’ailleurs ? Moi qui n’aidais jamais personne. Moi qui ne m’étais jamais penché sur quelqu’un pour le relever. Pas de cette façon en tout cas. Peut être la peur d’avoir encore laissé quelqu’un se faire mal sans rien faire ? Peut être la peur de n’être encore qu’un idiot face à un avenir inexistant ? Peut être. Je ne savais pas. Peut être.


« Pas étonnant de sa part. »
Dis-je doucement.


Il est vrai que de l’imaginer dans le métro, parmi toutes ces personnes qui ne regardent plus où elles vont, ces personnes qui se foutent de la pousser ou de lui faire mal puisque de toute façon rien n’est jamais grave. Rien que d’imaginer tout ça je m’inquiétais. Alors pas étonnant que son géniteur lui-même n’était pas trop rassuré. Elle me poussait encore lorsque je lui parlais de garçon. Y en avait-il réellement un ? Et était-elle mal à l’aise d’en parler ? Aucune idée. Un sourire se dessinait sur mes lèvres tandis que je déviais légèrement de ma trajectoire. C’est que malgré tout, il y avait de la force dans ce petit corps fragile. Elle s’allongeait alors dans la neige. Elle allait finir par mourir de froid malgré le fait qu’elle m’arrachait un sourire sur le bord des lèvres. Un ange se dessinait sous ses mouvements rapides. Ca lui ressemblait plutôt bien. Après tout elle paraissait tellement pure et innocente à mes yeux. Peut être que je l’idéalisais. Peut être pas. Qu’importe si j’avais raison ou non. Je la voyais ainsi, depuis le début, malgré moi. Son rire cristallin résonnait jusque dans mon esprit.


« A force de me pousser tu vas te faire mal, tu sais ? »
Lui fis-je remarquer en souriant.


Une fille telle que toi ? J’avais sous-entendu qu’elle était dure à supporter, ce qui était évidemment faut. Mais j’aimais bien la narguer. J’aimais narguer tout le monde, mais elle c’était différent. Ce n’était pas pour la pousser à bout. Je regardais la trace qu’elle laissait derrière elle dans la neige et la regardait elle ensuite. La neige tombait sur ses yeux, se perdant entre ses cils clairs. L’image était plutôt agréable. Les flocons se perdaient entre ses cheveux.


« L’enfer sur terre ? Plutôt alléchant comme idée non ? »
Soufflais-je.


Je plongeais mes yeux différents l’un de l’autre dans les siens. Elle riait encore de son rire enfantin et doux. C’était agréable. C’est comme si son rire avait aussi la capacité de me réchauffer un peu. Juste un peu. Car mon cœur de glace ne fondrait sûrement jamais. Venir avec elle ? Etait-elle sérieuse pour le répéter tant de fois ? Je me le demandais. Mais je me demandais aussi si c’était une bonne idée. Cela nous ferait passer tellement de temps ensemble. En même temps, je n’aurais plus à m’inquiéter de sa santé puisque je pourrais la surveiller tout le temps. Mais passer tant de temps avec elle, n’est-ce pas dangereux ?


« Aimerais-tu te faire surveiller ? »
Souriais-je.


Sa position m’inquiéta quelque peu. Lorsque je l’entendais parler de la mort ou faire des gestes en rapport avec, je ne pouvais m’empêcher d’être mal. Triste ? Non. Je n’étais jamais triste. N’importe quoi. Je ne savais même pas ce que c’était que de l’être de toute manière. Ses lèvres presque bleues m’interpellèrent. Je m’approchais de son corps inerte. C’était plutôt effrayant. Je posais un peu plus loin ma guitare toujours dans sa housse et me tenais debout à quelques millimètres d’elle. Elle ne portait même pas d’écharpe. Elle avait une grosse veste, c’est vrai, mais son cou ? Je retirais la mienne et me penchais sur elle. J’enroulais mon écharpe autours de son cou pâle et la regardais. Plongeant mes yeux dans les siens. Monsieur le tombeur ? C’était quoi ce délire ? Moi et les filles ? Je n’y pensais même plus. Pourtant je devais bien avec des envies non ? Cela ne se voyait pas en tout cas. C’est vrai qu’elle ne m’avait jamais vu avec une fille. S’il y en a qui était passées c’était des filles de passage. Une nuit. Comment aurait-elle pu les remarquer ? Et oui. J’étais un salaud jusqu’au bout.


« Mais il n’y a que toi dans ma vie Irina. »
Soufflais-je faussement amoureusement.
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MessageSujet: Re: Soulagement . [ Irina puis Alexander]   Soulagement . [ Irina puis Alexander] Icon_minitimeSam 29 Nov - 0:04

Il est trop tard pour faire marche arrière maintenant...

Je ne pouvais pas le nier... J'appréciais les cadeaux d'une manière générale. Mes parents le savaient et s'arrangeaient toujours pour mettre un contre poids dans la balance quand je ne pouvais pas faire quelques choses à cause de ma maladie. Des fois, ça me mettais en colère – car ils me rappelaient bien trop souvent que je n'étais pas comme les autres... Que j'étais bien plus faible physiquement que la majorité des gens - et parfois j'en était heureuse... Mes parents n'étaient que très rarement avec moi, mais je savais qu'ils pensaient souvent à moi et les nombreux appels que je recevais chaque semaine en était la preuve... Je n'éprouvais pas la solitude sur mon île... Ou alors que très rarement! Je ne trouvais pas vraiment d'explication valable à cela.

Plus le temps passait, plus j'avais du mal à comprendre les gens qui préféraient le froid ou chaud... Il y avait surement de nombreux avantage à la neige mais si on ne peut pas faire du ski qu'est ce qu'on peut y faire... Je n'étais pas du genre à passer plusieurs jours dans un chalet sans jamais mettre le nez dehors. Même avec un ordinateur à l'intérieur... En réfléchissant, il était vrai que j'apprécierais peut être de passer une semaine à la neige pour voir réellement ce qu'on pouvait y faire... Rien qu'une fois. Ok! J'en prend bonne note!

Je vivais dans un monde matériel depuis mon enfance et je ne pouvais malheureusement pas vivre sans... Enfin, je pouvais bien sur oublier complètement les choses basiques comme ma garde robe, ma voiture, même mon compte en banque mais j'étais obligée de me nourrir et d'avaler des médicaments que je ne pouvais avoir que sur ordonnance... Donc même si je voulais, je ne pourrais vivre sans bien matériel... Qu'une vie de la sorte pouvait être triste!

Le métro... Une longue histoire d'ennuis... La première fois que je suis arrivée à Philadelphie, je n'avais eu d'autres choix que de le prendre pour faire le chemin de l'aéroport à l'école et je n'avais pas était déçue du voyage... A peine arrivée, direction l'hôpital... Et encore heureux que mes sacs m'avaient donnés un minimum d'espace vitale... Sinon je serais surement dans un boite en bois sous terre à l'heure qu'il est. Depuis ce jour, je marchais beaucoup plus – ce qui faisait que j'avais une santé presque de fer – et prenais un taxi quand le chemin était beaucoup trop long pour le faire à pied.

Cependant une chose me chagriner depuis quelque temps... Depuis que j'avais eu le malheur de dire à Raphael que je voulais m'acheter quelques choses en ville, il me devançait toujours de manière à ce que je n'ai rien à faire par ma propre initiative... Cela m'avait agacée pendant un temps mais j'avais rapidement compris que je ne pouvais pas aller contre sa volonté. Des fois j'arrivais à le convaincre de m'emmener avec lui mais c'était encore bien trop rare.

Il savait parfaitement se faire comprendre à tel point qu'il m'arrivait d'avoir peur de lui... Aussi stupide que cette pensée puisse être... Il ne m'avait jamais fait de mal alors pourquoi commencerait-il un jour...? Un sourire se dessina une nouvelle fois sur mon visage lorsqu'il « approuva » le choix de mon père à propos de la voiture... Il était toujours aussi protecteur.

Je n'aimais pas qu'on aborde le sujet des garçons... Un domaine ou j'étais vraiment une débutante, je n'y connaissais absolument rien en amour... A part ce que j'avais pu en lire dans les romans bien sur ou voir dans les films... Est-ce vraiment comme ça ou juste une illusion... Je n'avais pas de réponse à fournir à cette question. Il y avait peut être bien une personne dans ma vie mais je me garderais bien de lui dire... Je lui tira la langue avant de le pousser sur le côté pour lui faire comprendre qu'il s'aventurait dans une zone dangereuse. M'allongeant dans la neige, j'écoutais sa voix me parler avant de lui répondre en rigolant doucement.

- Non... Tu ne peux pas me faire du mal... Et tu le sais bien!

Je me mis à m'étirer dans la neige de tout mon long en faisant bien attention à ne pas effacer le dessin que je venais de faire à l'aide de mon corps. Je sentais la neige se logeait dans mon cou, se qui me tira un frisson... J'étais surement bonne pour un rhume mais tant pis... Mes yeux s'ouvrirent avant de se poser sur lui en souriant toujours:

- Hummm... Je pense que ça serrait à tester! Ne mourrons pas idiots!

A présent que son regard était plongé dans le mien, je ne pus m'empêcher de le dévisager quelques minutes avant de lever les yeux. Quand je proposais à quelqu'un de venir avec moi sur mon île, j'étais tous ce qu'il y avait de plus sérieuse... Il n'y avait que l'élite qui pouvait y mettre le pied et il en faisait partie. Avec tous ce qu'il avait fait pour moi, je lui devais bien ça, s'il voulait bien m'accompagner.

- Tu veux dire que c'est possible de le faire plus que ce que tu le fais déjà...?

Un nouveau sourire sur mes lèvres puis mes yeux se fermèrent... Et je ne fis plus aucun mouvement. Le froid m'avait gagnée et j'étais complètement gelée. Mes lèvres bleues en était la preuve... Mais alors je pensais m'endormir – car ces foutus médicaments recommençaient à faire leurs effets secondaires – je sentis des mains chaudes se glissaient dans mon cou pour y installer quelques choses. Par surprise je réouvris les yeux avant de me rendre compte qu'une écharpe était lové dans mon cou. Deuxième surprise était aussi la proximité qu'il y avait entre lui et moi... Ces yeux de nouveau plongé dans les miens il sortit une phrase qui fit faire un faux bon à mon coeur avant que je ne fronce les sourcils... Il n'était pas sérieux... Comme d'habitude... Discrètement ma main attrapa silencieusement une poignée de neige, sans que je ne le perde des yeux. Je rentrais dans son jeu.

- Vraiment...?

Et puis ma main se rapprocha rapidement de nos têtes avant que je n'écrase doucement – mais rapidement – le contenu sur la figure de mon interlocuteur qui le fit perdre l'équilibre. Je me relevais prestement avant pousser Raphael en arrière et de tomber sur lui. Éclatant de rire, je me mis à le regarder dans les yeux.

- Je savais que tu finirais par tomber à mes pieds.
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